L’association L214 a lancé un appel aux élus et responsables politiques pour en finir avec l’élevage intensif et le mauvais traitement réservé aux animaux. Le débat est ouvert.

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L’impact
La semaine dernière dans les colonnes du Monde, l’association de défense de la cause animale L214 a lancé un appel contre l’élevage intensif. Soutenu par plus de 200 signataires du monde culturel (Véronique Sanson, Laurent Baffie, Arthur H, Pierre Niney, Nathalie Baye, Nicola Sirkis…) et les ONG France Nature Environnement, Greenpeace et Fondation GoodPlanet, la tribune de l’association dénonce des pratiques douteuses sur les animaux mais aussi des impacts néfastes sur la société et notre environnement. Cette pétition est complétée par un livre, sortie aux éditions Les Liens qui libèrent, Quand la faim ne justifie plus les moyens.
« Tout le monde ne peut pas se permettre de s’offrir et de se payer de la viande qui coûte le vrai prix des choses ».
Artisan-boucher, Hugo Desnoyer est cosignataire de la tribune de @L214
contre l’élevage intensif. Aujourd’hui, il a un message pour le gouvernement. pic.twitter.com/4Ztm2YWAtm— Brut FR (@brutofficiel) September 9, 2019
« Nous, citoyennes, citoyens, organisations, conscients des enjeux éthiques, environnementaux, sanitaires et sociaux, ne voulons plus des élevages intensifs et industriels qui confinent les animaux dans des bâtiments fermés, dans des cages, dans des bassins en béton, les forçant à vivre dans des conditions de promiscuité extrêmes.
#Numerospecial 🐥🐖🐓🐄#Elevage intensif, Souffrance Animale, #veganisme : le débat avec @L214
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Abo➡️https://t.co/e10qp1TLQk
Liseuse➡️https://t.co/HEzD7iIf9P pic.twitter.com/h6xr2rpXfz— Charlie Hebdo (@Charlie_Hebdo_) September 4, 2019
Nous ne voulons plus d’élevages intensifs non respectueux de l’environnement, fortement émetteurs de gaz à effet de serre, producteurs d’algues vertes et de pluies acides.
Nous ne voulons plus d’élevages intensifs destructeurs de la biodiversité, acteurs de la déforestation.
Nous ne voulons plus de ce système, soutenu par l’argent public, ennemi de l’intérêt général. Un système qui impose des conditions de travail éprouvantes, aliénantes et risquées, où les agriculteurs se suicident davantage que dans toute autre catégorie socioprofessionnelle. »
Bien-être animal & Cie
Bien au-delà de la question du bien-être animal, les auteurs de la tribune L214 ont élargis les impacts nuisibles de ces élevages intensifs sur la santé, la gestion des ressources naturelles, l’environnement mais aussi sur les conditions de travail des agriculteurs.
De ce pas, l’association demande un moratoire immédiat sur l’élevage intensif et la construction de nouveaux endroits destinés à un élevage des animaux sans aucun accès au plein air. L214 prône aussi un plan concret de sortie avec un accompagnement personnalisé des gens qui en dépendent directement vers des productions alternatives ainsi qu’une végétalisation d’ampleur de l’alimentation en restauration collective publique et privée.
« Dans les abattoirs, on tue 3 millions d’animaux par jour. La moitié sont les poulets issus de l’élevage intensif », dénonce Brigitte Gothère (@L214).#europe1 pic.twitter.com/b2zEt3N8gV
— Europe 1 📻 (@Europe1) June 3, 2019
Pour en savoir davantage, rendez-vous sur le site internet de l’association L214. La pétition en ligne pour appeler à l’arrêt de l’élevage intensif compte déjà plus de 80.000 signatures !