La Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) a tranché. La girafe, le requin mako ou encore la loutre cendrée seront désormais protégés.

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Genève
C’est lors de la réunion de clôture, qui s’est déroulée à Genève en Suisse, que la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) a définitivement voté la régulation du commerce du requin mako et de la girafe et le renforcement de la protection d’autres animaux comme les éléphants et les loutres cendrées.
🐘La #CITES a adopté un texte limitant très strictement le commerce international des éléphants sauvages d’Afrique pour les mettre en captivité, notamment dans des #zoos. pic.twitter.com/5anX1FgVic
— Fondation Assistance Aux Animaux (@FAAOfficiel) August 28, 2019
Représentant plus de 180 pays, la CITES se réunit tous les trois ans pour astreindre la liste des espèces qu’elle régit. Cette instance en place, fixe les règles du commerce international de plus de 35.000 espèces de faune et de flore sauvages et peut imposer des sanctions aux pays qui ne les respectent pas.
Le déclin
Pour la première fois, les délégués de la CITES ont reconnu que le commerce de peau, de sabots, de cornes ou encore d’os constituait une menace pour la survie de l’espèce. Si l’on prend l’exemple de la girafe, il faut savoir que sa population en Afrique a décliné de plus de 40 % en trente ans.

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De plus, les experts ont quasiment interdit le commerce international d’éléphants sauvage d’Afrique pour les insérer dans des zoos ou des parcs de loisirs. Mais en supplément des animaux emblématiques du continent africain, 18 espèces de raies, de requins et de trois concombres de mer ont fait leur apparition dans l’annexe II. La Convention de Washington a aussi renforcé la protection de la loutre cendrée et de la loutre à pelage lisse, assez prisées au Japon comme animaux de compagnie.
Rien n’est jamais trop tard.